Paroisse

Saint MARTIN


L'Eglise

L'église Saint-MARTIN

   Eglise dédiée à Saint-Martin Elle a sans doute été construite avant la guerre de Trente Ans. Quoiqu’il en soit, elle existait déjà en 1669, puisque le 26 Mai de cette année là Georges d’Aubusson de la Feuillade, administrateur spirituel et temporel de l’Evêché de Metz, fit Visite canonique à Hommarting et y donna la confirmation. Une cloche y avait été installée en 1683.
   Le 5 Juin 1689, Claude Maul Jean, Archiprêtre de Sarrebourg, fit une Visite canonique à Hautmartin où il fut reçu par le curé Maître Niclo. Une autre visite canonique eut lieu le 09.10.1727.
   L’église a été entièrement reconstruite, en 1748, avec les seuls deniers de la fabrique. Ces travaux ont dû être réalisés d’une façon très économique, car en 1773 une tour a dû être démolie et reconstruite dans les règles de l’art.

L'histoire de Saint Martin de Tours

    Martin est né en l'an 316 à Sabaria de Pannonie, aujourd'hui Szombathely dans l'actuelle Hongrie. Son père, originaire de Pavie en Italie, était un officier supérieur de l'Empire romain. A peine sorti de l'adolescence, Martin fut enrôlé dans l'armée impériale. C'est aussi a cette époque qu’il découvre la foi chrétienne.
    Il fut affecté à Amiens en Gaule et un soir d’hiver 338, au cours d’une ronde de nuit, il partagea son manteau avec un pauvre homme transi de froid. La nuit suivante, le Christ lui apparut en songe, vêtu de ce même pan de manteau. Il servit encore deux ans dans l'armée, notamment contre les Alamans, mais ses convictions religieuses l'empêchèrent de se battre et se fit baptiser en 356 le jour de Pâques à Amiens. Après sa démobilisation il se rendit à Poitiers, où il rencontra Hilaire l'évêque, qui lui proposa de devenir diacre. Après des aventures aussi mouvementées que son époque, il créa à 44 ans un ermitage, l'abbaye de Ligugé, créant ainsi la première communauté de moine de Gaule. Il y resta actif pendant dix années au service de l’Evangile. Ses premiers miracles le firent reconnaître par le petit peuple comme le saint homme qu’il avait toujours désiré être.
    En 371, l'évêque de Tours venant de mourir, les habitants voulurent choisir Martin. mais celui-ci n'avait pas l'intention de devenir évêque. Ils l'enlevèrent donc et le proclamèrent évêque le 4 juillet 371 sans son consentement. Martin se soumit en pensant qu’il s'agissait là sans aucun doute de la volonté divine. Il ne changea cependant rien à sa manière de vivre dans la pauvreté, vêtu d'étoffe grossière, ce qui contrariait ses collègues évêques.

    Se rappelant ses campagnes militaires, il voyages à travers les campagnes a pied, à dos d'âne, escorté de ses moines et disciples pour des raisons pratiques mais aussi de sécurité. Martin semble avoir largement sillonné le territoire de la Gaule jusqu'à Trèves, prêchant avec efficacité, forçant le respect par l'exemple et le refus de la violence. il savait parler aux petits tel que le Christ le faisait. Là où il n'a pas pu aller, il a envoyé ses moines.
    Martin mourut à Candes, le 8 novembre 397 sur un lit de cendre comme mouraient les saints hommes; disputé entre Poitevins et Tourangeaux, son corps fut subtilisé par ces derniers et rapidement reconduit par le fleuve jusqu'à Tours où il fut enterré le 11 novembre.
    Son culte a été instauré par ses successeurs au trône épiscopal de Tours, qui surent faire de leur basilique un sanctuaire et un foyer spirituel important, non sans arrière-pensées économiques.
    Saint Martin est le patron de plusieurs villes de par le monde: Tours (France), Buenos Aires (Argentine), Mayence (Allemagne), Utrecht (Pays-Bas) et Lucques (Italie). Aujourd'hui plus de 236 communes portent son nom en France et plus de 4000 églises sont placées sous son saint patronage, son nom de baptême est devenu le nom de famille le plus fréquent de France.
    Saint Martin est fêté le l1 novembre. Son successeur est Brice, un de ses disciples, le saint patron de l'église de Hilbesheim.

La Chapelle du Wustholz

chapelle
Située dans la forêt du Wustholz entre HOMMARTING et REDING

Accessible :

  • - par la rue de la Forêt 
  • - en allant de HOMMARTING à ARZVILLER tourner à droite vers ALTENBURGER
  • - par REDING rue des Peupliers


Histoire de la chapelle de Wustholz

    A l'occasion d'une coupe de bois en 1886, les bûcherons découvrirent au beau milieu d'une grume, une statuette en bois représentant la Sainte Vierge Marie.
    Les familles Germain et Touche décidèrent alors de construire une chapelle à cet endroit. Ces deux familles financèrent l'opération et, un religieux originaire du village, Jean Mundwiller fut chargé de la maitrise d’œuvre.
    Le 15 septembre 1868, l'abbé Martin, curé de Hommarting procède à la bénédiction de la chapelle placée sous la protection du Très Saint Cœur Immaculé de Marie. Jean Mundwiller vivra à cet endroit en ermite, il y meurt le 22 août 1873.
    C'est ensuite, Jean Touche qui s'installe en ermite dans la chapelle, il fit du grenier sa chambre. Les gens du village lui ont donné le nom « Mayerbruder »
    La chapelle est plantée au beau milieu de la foret, elle se fond dans le paysage. Elle n' est pas visible des routes. Elle surprend le promeneur, l'invite à s'arrêter, à s'asseoir, à se recueillir, à confier sa vie.
    Le nombre de bougies allumées témoigne que cette chapelle est un lieu ou de nombreux pèlerins aiment y venir. Loin des regards et de l'agitation des hommes, Marie en son cœur immaculé se révèle un havre de paix, un secours, un appel.

La Chapelle Saint-Sébastien

Chapelle Saint-Sébastien
Située devant le cimetière

   On dit que ce sont les quelques rescapés de Henridorff de la guerre de Trente Ans, qui fuyant les ruines de leur village en 1639 emmenèrent avec eux la cloche de l’église sur un char à bœufs.
   Ils prirent la direction de Hommarting. Juste à l’entrée de ce village, les bœufs sous-alimentés et exténués refusèrent de faire un pas de plus.
   Les survivants de Henridorff et ceux de Hommarting réunis décidèrent alors de construire une chapelle à cet endroit et d’y installer cette cloche. Ce n’est que le 22 Juin 1768 que l’abbé Schmitt procéda à la bénédiction de ladite chapelle sans indiquer le moindre détail sur sa construction.
   Le 25 Novembre 1776, le même curé bénit une nouvelle cloche. Le Seigneur du lieu Adam Philippe, Comte de Custine était là en personne. Ses enfants, Amour-Philippe et Adélaïde-Philippine étaient parrain et marraine de cette cloche, mais, étant absents, ils furent représentés par Jacques Willard et Christine Krummenacker, tous deux enfants de Hommarting.
   En 1806, à l’occasion d’un baptême, la famille Touche de la poste fit don d’une nouvelle cloche.

La Grotte de Lourdes

Le Zinswald

Le Zinswald
   Cette maison fut construite en 1852 par la famille Germain. Cette famille était originaire de Héming. Jean-Louis GERMAIN et son épouse Marie Marguerite Hortense Parisot eurent deux enfants Georges-Charles, né en 1830 et Hortense. Le couple vint de Héming, avec ses deux enfants, et tous s’installèrent dans cette grande bâtisse toute neuve. Hortense se maria à Hommarting le 12.05.1863. Georges_Charles Germain fut, à l’occasion des premières élections générales en 1874, élu député“protestataire”, représentant la circonscription de Sarrebourg, Château-Salins au Reichstag. Il fut réélu à plusieurs reprises jusqu’en 1890. Il fut remplacé par l’archiprêtre Kuechly.
   Pendant la première guerre mondiale, la maison fut louée à un allemand. Un nommé Krebs, qui était membre de la police secrète. Par la suite en 1936, la maison fut vendue à la Société des Missions Africaines. Les premiers venus s’installer dans la grande bâtisse furent les pères Joseph Muckensturm et Demerle.
   Le père Muckensturm, né le 1er Mars 1900 à Mertzviller(67) avait fait ses études en Hollande et fut ordonné prêtre en 1925. Nommé professeur au collège de Witzon-Court en Angleterre. C’est là-bas, à l’occasion d’un séjour à l’hôpital qu’il se lia d’amitié avec un pasteur pourvu de dons particuliers, il expliqua en détail ce qu’il était capable de faire et, très vite, tous les deux se rendirent compte que le père Muckensturm avait, lui aussi, des prédispositions pour La chose. Le pasteur continua à lui dévoiler son secret, mais semble-t-il, pas en totalité. D’abord économe à Haguenau, il fut nommé en 1936 à Hommarting.
   Le père Muckensturm était maintenant capable, en examinant la chaussure d’un malade, de diagnostiquer l’affection dont il souffrait. Les habitants du village l’apprirent rapidement et la nouvelle de la présence de ce personnage fit le tour de la région et traversa même les frontières.
   Le père Muckensturm qui avait déjà les charges de gestion de La maison avait également la tâche, avec ses confrères, de préparer l’accueil des missionnaires. Or voilà que l’on vient de partout le consulter, on envoie même des chaussures par la poste, adressées au “père savate” où encore, comme on l’appelait communément à Hommarting, le “Schlappepater”.
   Les adresses indiquées sur les colis n’étaient pas toujours bien précises comme par exemple “Père Savate, Muckensturm, France” ou encore “Père Savate, Supérieur d’une maison à l’orée d’une forêt, près de la frontière allemande”.
   Il jouit d’une grande popularité et, après les tristes années de guerre dont il a particulièrement souffert, en octobre 1945, les habitants le choisirent comme maire. Il ne resta en fonction que deux ans. Puis il est nommé supérieur de la Maison d’accueil de vieux missionnaires et pères à Barr (67). Il décéda à St Pierre (67) le 28.11.1974.
   En 1942, le château du Zinswald, occupé par les allemands qui avaient expulsé les religieux, entreprirent la construction d’un étage supplémentaire et, dès 1944 le Zinswald devint un sanatorium pour femmes. Il fonctionna sous cette forme jusqu’en 1949, après quoi il retrouva sa destinée primitive.